Une chanson met aux arrêts un rappeur et un technicien...
Le ministère public du Tribunal de première instance de Kébili a émis un mandat de dépôt à l'encontre du rappeur Ghassan Aounallah et du technicien Nassim Nekhili pour des "phrases dans une chanson, considérées comme "visant les postes de sécurité", a déclaré, ce jeudi, à Mosaïque FM, Farah Montasser, responsable du bureau de la Ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme (LTDH) à Kébili.
Ce dernier a expliqué que le décret 54 a été invoqué pour porter des accusations "d'utilisation des réseaux sociaux et des systèmes d'information, de communication, de tentative et de publication de fausses données et de rumeurs dans le but de porter atteinte à la sécurité publique et à la défense nationale et de répandre la terreur parmi la population et que la personne ciblée était un fonctionnaire public".
Il a ajouté qu'une audience a été fixée pour mercredi prochain devant la Chambre pénale du Tribunal de première instance de Kébili, pour examen du dossier.